Libéralisme sexuel
Le libéralisme sexuel est l’acceptation de la loi du marché de la séduction et le respect du consentement féminin. Ce système relationnel n’établit aucune contrainte sur quiconque et ne garantit que le consentement, la liberté et la sécurité de chacun. Les individus choisissent le modèle de vie et le modèle familial qui correspond le mieux à leurs aspirations à chaque moment de leur existence. L’État ne favorise pas un modèle ou un autre, et ne limite pas le nombre de partenaires sexuels, ni les pratiques sexuelles, ni le type d’union.
Le système opposé au libéralisme sexuel est le communisme sexuel.
Critiques
Dans son premier roman Extension du domaine de la lutte, à travers un personnage, Houellebecq dénigre ouvertement le libéralisme sexuel :
« Décidément, me disais-je, dans nos sociétés, le sexe représente bel et bien un second système de différenciation (…) au moins aussi impitoyable. (…) Le libéralisme sexuel produit des phénomènes de paupérisation absolue. Certains font l’amour tous les jours ; d’autres cinq ou six fois dans leur vie, ou jamais. (…) Le libéralisme économique, c’est l’extension du domaine de la lutte, son extension à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la société. De même, le libéralisme sexuel, c’est l’extension du domaine de la lutte, son extension à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la société. »
— Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte 1Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte, Nadeau poche, p.100.
Notes et références
↑1 | Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte, Nadeau poche, p.100. |
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